Retour au blog Groupe Albéa 12 novembre 2020 Filière cosmétique sur BFM Business La filière de la parfumerie-cosmétique est aujourd’hui le deuxième secteur exportateur de l’économie française, juste derrière le secteur de l’aéronautique, avec une balance commerciale largement excédentaire, 250 000 salariés et 45 milliards de chiffre d’affaires. Constituée à plus de 80% de PME, TPE et petites entreprises, la filière de la parfumerie-cosmétique a été, comme toute industrie française, très impactée par la crise du coronavirus. Image Deuxième secteur exportateur de l'économie française La filière de la parfumerie-cosmétique est aujourd’hui le deuxième secteur exportateur de l’économie française, juste derrière le secteur de l’aéronautique, avec une balance commerciale largement excédentaire, 250 000 salariés et 45 milliards de chiffre d’affaires. Constituée à plus de 80% de PME, TPE et petites entreprises, la filière de la parfumerie-cosmétique a été, comme toute industrie française, très impactée par la crise du coronavirus. La filière parfumerie-cosmétique a été impactée de plusieurs manières différentes par la crise sanitaire du Covid-19. Tout d’abord, dans la distribution, de nombreux changements ont été observés, notamment dans les aéroports, où le « travel retail » a reculé de 70%. Il a également été observé que certains produits cosmétiques marchaient mieux que d’autres, comme par exemple tous les produits de maquillage pour les yeux. Certains s’en sont mieux sortis que d’autres. Les marques solides, les marques repères et les marques à fortes valeurs ont mieux tenu le coup que les PME et les fournisseurs, qui ont vu moins de projets voir le jour, et ont dont souffert beaucoup plus durement de la crise du coronavirus. Selon Marc-Antoine Jamet, président de la Cosmetic Valley, le principal enjeu aujourd’hui pour la filière parfumerie-cosmétique est de conserver sa place de leader. Mais l’enjeu de la transition écologique et numérique est aussi primordial. Les consommateurs veulent toujours plus de transparence, de traçabilité, de naturalité… La crise a poussé la filière a effectué cette transition plus rapidement. Toute la chaîne de valeur de la filière se trouve en France : la formulation, les tests, le packaging, le flaconnage, l’expédition… « On est, grâce au Made in France, l’authenticité des produits, la performance de l’innovation, la protection du consommateur, la protection de l’environnement, les meilleurs ». Les marques de la filière parfumerie-cosmétique multiplient les initiatives pour réduire leur impact environnemental, et travaillent énormément sur la question de leur packaging. En France, les packagings de produits de beauté représentent seulement 2% des emballages. Ils sont souvent mal triés, n’ont pas de poubelle de tri spécifique. Les emballages sont parfaitement recyclables mais échappent au tri. En tant que marque, il faut donc apporter aux consommateurs cette information, cette pédagogie. L’initiative SPICE (Sustainable Packaging Initiative for Cosmetics) initiée par le groupe L’Oréal, rassemble des marques, des fabricants d’emballages et des fournisseurs afin de travailler ensemble sur l’évolution et l’innovation des packagings. SPICE a également lancé un outil permettant de coter les impacts environnementaux du packaging, avec une version gratuite accessible pour les PME. Selon Guillaume Lascourrèges, Directeur Développement Responsable du groupe Clarins « Chaque matériau a des propriétés qui peuvent être intéressantes pour différents formats d’emballage, et l’objectif est d’utiliser le plus intéressant par rapport au produit que nous utilisons, mais aussi à toute la durée de vie du packaging. Est-ce qu’il sera recyclable ? Est-ce qu’on intègre du recyclé ? Tous ces éléments-là sont cotés pour trouver le packaging le plus efficace et être en capacité de calculer de plus en plus précisément ce qui arrive quand vous voulez utiliser du verre, du carton, du plastique, et des scénarios qui arrivent en fin de vie : est-ce que votre packaging qui finit sa vie en Russie, en Afrique du Sud ou aux Etats-Unis est bien géré, et s’il n’est pas géré quel est son impact. » Aujourd’hui, l’enjeu pour les entreprises de la filière parfumerie-cosmétique est de concevoir un produit qui protège la formule pour le consommateur final tout en réfléchissant à la fin de vie du packaging. La collaboration permet de faire accélérer les choses et les processus, mais il existe également la co-conception, où les équipes de deux entreprises travaillent ensemble sur de nouvelles innovations et process industriels. Pour accélérer la transition vers une économie circulaire ou des produits neutres en carbone, c’est toute la chaîne qui doit travailler ensemble, des fournisseurs des ingrédients aux industriels en passant par les consommateurs et les recycleurs. Pour cela, les entreprises doivent se partager entre-elles les nouvelles technologies et innovations. Selon Barbara de Saint-Aubin, Vice-Présidente et Directrice Générale Tubes du groupe Albéa : « Il y a des enjeux très fort de maintien de l’outil industriel en France. Trouver des solutions d’économie circulaire et maintenir l’emploi et les usines industrielles en France est primordial, tout en relevant avec ambition les challenges liés à l’environnement et la crise économique et sanitaire. » Voir ou revoir l'émission !
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